Un solin mural est essentiel et sert à étanchéiser la jonction d’une toiture avec un mur extérieur ­­contre les infiltrations d’eau. En son absence ou lorsqu’il y a une mauvaise installation, des infiltrations d’eau vont presque assurément se produire.

Pour tout type de mur extérieur, le travail de solinage comporte deux étapes essentielles.

1. Solin de base - souvent une membrane flexible ou une tôle non visible qui ne doit pas être exposée au soleil et à l’eau et doit être installée sous le papier pare-air généralement blanc (Tyvek ou Typar).
2. Contre-solin – sa fonction est de recouvrir le solin de base, il est apparent et souvent constitué en tôle d’aluminium.

Seul le contre solin de finition en tôle est facilement visible, car il doit exister un espace libre entre le revêtement d’une toiture et la base de tout type de mur extérieur.

Deux types de murs extérieurs sont installés au Québec : le parement de maçonnerie et le déclin mural léger.

Le parement de maçonnerie

Comment effectuer un travail de solinage?

Si une toiture en pente ou une toiture plate est appuyée contre un parement de maçonnerie, il doit exister un contre-solin d’une hauteur comprise entre 150 mm et 300 mm, selon le type de toiture. Sur une toiture en pente fixée en diagonale contre un mur, il permet à la maçonnerie de ne pas être touchée par l’eau qui coule régulièrement le long du toit.

Le déclin mural léger

Comment effectuer un travail de solinage?

Il existe différents types de revêtements muraux extérieurs légers, tel que le bois, le vinyle, l’aluminium, le fibrociment, l’acier, le stuc, et le S.I.F.E.

Si une toiture en pente ou une toiture plate est appuyée contre un déclin léger, la présence d’un contre-solin d’une hauteur entre 50 mm et 300 mm est nécessaire, selon le type de toiture. Sur une toiture en pente fixée en diagonale contre un mur, il permet au mur en déclin léger de ne pas être touché par l’eau qui coule régulièrement le long du toit.

Problèmes de pose les plus courants

La pose inadéquate de solins non visibles (membranes d’étanchéités) et/ou de contre-solins métalliques apparents est souvent la cause d’une infiltration d’eau entre un revêtement de toit et la base d’un mur extérieur. Voici trois exemples :

1. Mauvais chevauchement d’un solin de base non visible (membrane d’étanchéité) avec le revêtement mural intermédiaire (pare-air, Tyvek) où l’eau pénètre dans les joints non visibles. Le pare-air doit chevaucher le solin de base.
2. La faible hauteur du solin de base non visible (membrane d’étanchéité) installé derrière un mur extérieur (pare-air) et/ou la faible hauteur du contre-solin visible. Lorsque la neige fond, l’eau peut pénétrer par pression statique, par-dessus les solins et le papier pare-air.
3. Pour tout type de toiture, le contre-solin est souvent mal installé, car il n’est pas encastré dans la brique avec un traie de scie de 25 mm où seul un joint de scellant protège celui entre le contre-solin et la maçonnerie contre les infiltrations d’eau. Si le solin de base caché derrière le contre-solin est absent ou mal installé, l’eau peut pénétrer dans le bâtiment.

Méthode d’installation d’un solin sur une cheminée de maçonnerie

Cheminée de maçonnerie de 750 mm de largeur ou moins

Travail de solinage avec le même principe d’installation que l’on doit appliquer sur un parement (mur) de maçonnerie, tel que mentionnée auparavant (toiture plate et en pente).

Cheminée de maçonnerie de plus de 750 mm de largeur

Installation d’une pièce de renfort en pente qui détourne l'eau de la cheminée vers le long du toit, communément appelé un dos d’âne. (Toiture en pente seulement).

Travail de solinage avec le même principe d’installation que l’on doit appliquer sur un parement (mur) de maçonnerie, tel que mentionné auparavant (toiture en pente seulement).

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*Cette capsule technique vise à vous informer. Elle ne constitue en aucun cas un avis technique.*