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Apr 24, 2023

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L'histoire d'Aurélie

J’ai pris possession de ma maison en novembre 2016. Au début, tout allait bien. Presque deux ans après, il y a commencé à avoir des fissures dans les marches de l’escalier.

J’ai contacté le contracteur pour lui faire part du problème. Ce dernier n’a rien voulu entendre. J’ai donc transmis une réclamation à l'administrateur du plan de garantie. Cette garantie était valide pour deux ans. J’étais encore dans les temps.

Ils ont fait venir quelqu’un et ont conclu que c’était dû à un mauvais entretien. Que parce qu’il n’y a parfois personne dans la maison pendant un ou deux mois, il y avait eu une mauvaise aération.

Cependant, je n’en étais pas à ma première maison et j’avais l’habitude de partir pour de longues périodes, mais cela ne m’était jamais arrivée. J’ai fait venir un inspecteur qui a validé que ça n’avait rien à voir avec l’entretien et que c’était bel et bien un défaut de construction.

Le contracteur n’a pas voulu payer pour les réparations et l'administrateur du plan de garantie en a aussi décidé ainsi. J'ai voulu aller jusqu’au bout de la chose, j’ai donc décidé d’aller en arbitrage.

Entre temps, j’avais dû payer pour faire les réparations. Sinon, impossible d’utiliser l’escalier et donc de monter aux chambres sans risquer un grave accident.

Par après, j’ai appris qu'il existait un organisme sans but lucratif qui pouvait m'aider dans mes démarches d'arbitrage : SOS Plan de garantie résidentielle. Une juriste au bout du fil m’a aidée et mise en contact avec l’avocate de SOS PGR. Cette dernière m’a soutenue dans la préparation des documents de procédure et m’a conseillée sur la marche à suivre.

Deux jours avant l’arbitrage, on m’a contacté en me disant que c’était impossible que je gagne. J’ai répondu : « Non ce n’est pas impossible, peut-être que je gagnerai, peut-être que non, mais une chose est sûre, j’irai jusqu’au bout de mes droits! »

Le jour J, il y avait le contracteur et l’administrateur était représenté par un avocat. Pour ma part, j’ai décidé de me représenter moi-même, cependant, j’avais deux témoins, dont mon inspecteur. Tout au long du processus d’arbitrage, mes témoins se sont fait manquer de respect. Quand ce fût mon tour de parole, j’ai dit à l’arbitre que ce comportement était inacceptable. Si j’avais su que c’était rocambolesque, j’aurais eu une avocate pour me défendre, mais finalement j’ai gagné! L’arbitre était aussi d’avis que les propos de la défense étaient inadmissibles.

Le processus d’arbitrage est un exercice complexe et difficile. SOS Plan de garantie résidentielle vient faciliter la compréhension du processus. Ils ont su accorder leur soutien, m’aider à relever toutes les preuves, m’apprendre comment monter un dossier et comment exprimer les points essentiels lors d'une audience en arbitrage.

MERCI!

Aurélie

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